Mon Premier Voyage De Femme « Libre »… 16° Partie

Ce fut le bruit de la rue, les klaxons, qui me réveillèrent tôt le lendemain… J'avais oublié que c'était jour de marché… J’étais loin du calme de mon mas au milieu des vignes. J’eus une petite pensée pour mon Paul, mon bienaimé.

Mon corps était meurtri. Mon sexe coulait. Je glissais un doigt dans ma chatte que je ramenais à mes lèvres pour identifier l'origine de mes fuites : un mélange de sperme et de cyprine… Ce fut l'occasion de revenir en arrière, sur cette folle journée, encore une me dis-je !!! Mais comment est-ce possible ? Moi qui était une femme rangée, une "gardienne du temple", comment suis-je autant sollicitée ? Il y a vingt ans, j'aurais compris, mais là, aujourd'hui, qu'est-ce que j'ai qui attire les cochons ? Paul me dirait qu'enfin, j'ouvre les yeux et que je suis en mesure, en conséquence, de voir le désir que je suscite dans les yeux des autres… C'est n'importe quoi !!! Mais, d'un autre côté, comment expliquer cette débauche de plaisir qui m'arrive. Si ça continue, j'aurai fait l'amour avec davantage d'hommes différents en une semaine à Paris que dans mes 35 ans de femme…

Repenser à ma journée d'hier me fit contracter à nouveau mon ventre… mes orifices devinrent sensibles, mes tétons durcirent… Je ne pus m'empêcher de caresser mon corps si désiré et si désireux de caresses et de jouissances.

Mes doigts investirent ma fente détrempée, mes cuisses se contractèrent et en quelques secondes, j'eus un orgasme fulgurant qui me tétanisa…. Il fut si fort qu'il dura longtemps et m'accompagna dans une somnolence évocatrice où j'étais une reine dans une arène ouatée où des mâles venaient me courtiser et me donner du plaisir. Mon roi (Paul) était à côté de moi. Il me tenait la main… Il m'accompagnait dans mes jouissances profondes et torrides….

Ce fut cette fois mon téléphone qui me sortit de ma somnolence. Un texto de Paul qui se languit de moi et de mes aventures. Je lui répondis que tout allait pour le mieux.

Que je ne le remercierais jamais assez pour le papillon que j'étais devenu grâce à lui et qu'après un bain salvateur, je lui écrirai un mot par mail pour lui raconter mes coquineries dont il ne pourra être que fier …. !!!

Je me levais lentement en m'étirant à la manière des chattes… et une fois hors du lit, j'eus la surprise de découvrir le drap taché. Quelle cochonne que je fais !!!
Allez, un café et au bain….

Dans mon bain, je me mis à penser à cette nouvelle journée. C'est que j'ai un emploi du temps de ministre !!!
J'avais le temps. J'avais décidé d'en profiter pour faire les magasins. Qu'est-ce que je pourrai bien mettre ce soir pour Jeff ? Bon, je verrai plus tard.

L'eau commençait à refroidir. Je sortis de l'eau pour me savonner, raser ma chatte au plus près. C'est qu'elle en voit du monde la coquine !!!

J'en profitais pour me laver les cheveux. Et voila, je me sens toute neuve pour une nouvelle aventure, me dis-je sous forme de défi, en me regardant dans la glace.

Un café et me voila devant l'ordinateur pour raconter mes histoires à Paul, mon amour qui est si loin et qui me manque si fortement …
Il me fallut près d'une heure pour raconter brièvement mes aventures, tout en insistant néanmoins sur les détails que je savais savoureux pour mon coquin.

Une petite robe légère, mes sandales, et en route pour les magasins, non sans avoir fait quelques photos pour mon chéri.

La matinée passe vite. Il me reste de l'argent de Jeff. J'en profite pour m'acheter une robe blanche légère que je décide de garder, ainsi qu'une paire de sandales blanches à talon. La robe est un peu transparente, et alors… J'adore. Je me sens nue... Mes réflexions me firent penser à la vendeuse qui m'a vendu les chaussures. Je suis persuadée qu'elle a vu que j'étais nue sous ma robe. Je l'ai sentie troublée. Après coup, je me dis qu'elle a peut-être anormalement insisté lorsqu'elle a touché mes pieds… De toute manière, je ne me sens pas lesbienne, même si parfois au cours de mes aventures, j'ai un peu franchi la ligne blanche, mais c'était dans le feu de l'action…

En passant devant un magasin de vêtements pour hommes, je me suis décidée à y rentrer pour voir si je pouvais acheter quelque chose à Paul.

Je ne sais pas si c'est ma robe qui a fait de l'effet aux vendeurs, mais ceux-ci se sont empressés de venir à ma rencontre pour connaître mes besoins. Parmi ceux-ci, il y en a un, plus grand, un brun d’une quarantaine d’années qui me prit en main. Je suppose que ce devait être le responsable… Il m'a troublée car plein de charme et encore une fois, je me fis la remarque que je voyais clairement dans ses yeux que je ne le laissais pas indifférent. Chose que je n'aurais jamais remarqué il y a quelques semaines encore.
Les vendeurs sont vite occupés par les clients présents dans le magasin et je me retrouve seule face à mon grand brun…
Celui-ci revint à la charge. "Que puis-je faire pour vous ?"
Je me sentis "nounouille", rougissante et ne sachant que répondre…
Après quelques secondes d'hésitation, je sortis de ma torpeur.
"Voilà, je suis seule à Paris" (mais qu'est-ce que je raconte ma pauvre fille…), "enfin, je veux dire que j'ai laissé mon mari en province et que je me suis dit que je pourrais peut-être lui faire une surprise" (là encore, c'est équivoque..) …

Mon interlocuteur surfa sur ce que je venais de dire…
"Je suis là pour combler votre manque chère Madame..."
"Voulez-vous que je vous prenne en main ?"
Oh le coquin. Où va-t-il aller comme ça ?
"Tenez, venez dans mon bureau, je vais vous débarrasser. Ainsi, nous pourrons faire le tour du magasin tranquillement."

Me voyant hésiter, il insista, "oui, vous allez déposer vos sacs. Vous serez ainsi plus à l'aise pour trouver un cadeau dont votre mari se souviendra…"
Il me prit les paquets des mains. Je le suivis mécaniquement…
Une fois dans son bureau, il me parla de l'offre de son magasin, des tendances de la mode, me proposa un café. Pour finalement me faire asseoir…

"Donc, pour reformuler, vous aimeriez acheter une belle chemise blanche ?"
"Oui, c'est cela"
"peut-être un pull ?"
"Oui…"
"Est-il plutôt slip ou caleçon ?
"Euh.
.. Caleçon, pourquoi ?"

"C'est bien, c'est comme moi. Pourquoi ? Parce que nous avons des ensembles chemise et caleçon qui sont superbes. Qu'en pensez-vous ?
Il parlait et parlait. Il tournait autour de moi, comme un chat après une souris…
"Quelle taille fait-il ?" "Est-il plus grand que moi ? plus petit ? plus fort ? plus mince ?"

Je ne savais quoi trop répondre. Il s'approcha alors près de moi, me prit la main et me fit me lever. J'avais les jambes qui flageolaient…
"Voilà Mada.. Excusez-moi, j'ai oublié de vous demander votre prénom …"
"Éva" lui répondis-je en rougissant comme une bécasse…
"Bon Éva, me voila devant vous. Quand vous êtes devant votre mari, à quelle hauteur êtes-vous ?" Me voyant hésiter, il se rapprocha encore de moi…

Il me prit la main à nouveau pour me placer devant un miroir. J'étais confuse. L'éclairage aidant, ma robe était très transparente. Il se plaqua derrière moi. Je sentis son souffle dans le cou. Il posa ses mains sur mes hanches… J'avais les genoux qui flanchaient.
"Éva, détendez vous." "Vous êtes bien ?"
"Oui" m'entendis-je lui répondre d'une petite voix..
"Tout va bien se passer" me glissa-t-il à l'oreille en levant ses mains plaquées contre mon corps, ce qui eut pour conséquence de remonter ma robe jusqu'à mon pubis glabre.. Je me sentais désarmée et excitée à la fois de la situation. Je sentais mon ventre contracté. Mes seins tendaient le fin tissu de la robe…
L'homme continua à remonter ma robe. Je fermais les yeux… Je n'osais me voir en face. Ses mains s'emparèrent de mes seins tendus et gonflés de désir. Je me mis à haleter moi aussi… Je sentais son sexe dur contre mes fesses…
Une de ses mains lâcha mon téton pour venir s'emparer de mon intimité détrempée. Son investigation le rassura. Il me cabra. Je fus obligée de m'appuyer contre le miroir pour ne pas tomber. J'entendis le bruit de son pantalon qui tombait par terre et aussitôt son gland vint s'insinuer entre mes globes pour glisser d'un coup dans ma chatte détrempée…

Il me serrait les hanches.
Il était puissant. J'adorais cette sensation de possession brutale et forte. Mes jambes tremblaient, mon ventre se crispait… Je sentais mon plaisir monter lentement, mais sûrement.
Une de ses mains me lâcha pour prendre possession de mon clitoris qui disjoncta aussitôt. J'eus l'impression d'un éclair dans la tête. Tout mon corps se contracta, ce qui eut pour effet de lui coincer son gland et de le faire jouir aussitôt.
Sa jouissance fut violente. Profonde et abondante !!!!
Nous reculâmes jusqu'au fauteuil où il s'assit en restant dans mon foureau. Je l'avais vidé, épuisé d'un coup.

Nous restâmes quelques instants ainsi avant de reprendre nos esprits et nous rhabiller. Nous avions tous les deux un sourire béat aux lèvres.
Mon charmant amant me proposa un nouveau café que j'acceptai volontiers pour reprendre des forces. Et moi qui pensais passer une journée calme !!!

Nous sortîmes de son bureau. Les vendeurs étaient trop occupés pour nous remarquer. Il me dirigea directement vers les chemises qu'il choisit lui-même pour Paul.
"Voilà, une chemise blanche en lin, du 43, ainsi qu'un coordonné chemise rayée et caleçon."

Oh la la, le temps est vite passé. Ayant peur d'être en retard, je confiais mes paquets à mon amant de l'après-midi ravi de l'occasion d'envisager de me revoir prochainement et je sautai dans un taxi.

Je repris le texto de Jeff pour donner l'adresse au chauffeur. Et me voilà en route pour le garage. Qu'avait-il voulu me dire par une affaire… ? Je n'ai pas beaucoup d'argent…

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